Les anciennes techniques utilisant “kdesudo” ou “kdesu” ne fonctionnant plus, il reste possible de lancer des applications graphiques KDE en tant que root. Si on ne parle pas “emacs” couramment ni quotidiennement, il peut s'avérer pertinent d'utiliser kwrite pour mettre à jour un fichier de configuration, en limitant les risque d'erreur de manipulation.
Source : Running kate as root
Si l'on veut uniquement éditer un fichier texte en tant que root, la commande sudoedit est à privilégier. L'astuce consiste à écraser la valeur par défaut1) de l'application à utiliser.
Le schéma de commande suivant permet d'éditer un fichier texte à l'aide de kwrite, avec les droits de super-utilisatrice :
SUDO_EDITOR=kwrite sudoedit <mon_fichier>
On constate que cette commande impose d'indiquer le fichier à traiter dès le lancement de la commande. Sans entrer dans les détails, c'est là tout son intérêt. Si cela semble contraignant, c'est aussi une incitation à savoir ce que l'on fait.
On remplacera kwrite par l'éditeur de son choix.
Source : How to run KDE Dolphin, Kate and KWrite as root user
Le schéma de commande suivant permettre de lancer aussi bien kwrite que kate ou dolphin :
pkexec env DISPLAY=$DISPLAY XAUTHORITY=$XAUTHORITY KDE_SESSION_VERSION=5 KDE_FULL_SESSION=true <mon_application>
On lancera donc kwrite comme suit :
pkexec env DISPLAY=$DISPLAY XAUTHORITY=$XAUTHORITY KDE_SESSION_VERSION=5 KDE_FULL_SESSION=true kwrite
Fort logiquement, une fenêtre d'authentification vous demandera le mot de passe nécessaire2), en fonction du mode de gestion appliqué à votre compte utilisatrice.
Cette schéma de commande ne peut pas être utilisé dans un lanceur3). La solution de contournement consiste à créer un script contenant cette seule ligne de commande. Le nom du script peut alors figurer en tant que commande associée au lanceur.